Surimi : comment le choisir ?
D’origine japonaise, le surimi est un aliment à base de poisson très pratique pour égayer les plats. Voici quelques astuces pratiques pour réussir à bien l’utiliser.
Une spécialité historique
Même si nous avons une tendance à croire que le surimi est une invention récemment introduite dans le monde de l’agroalimentaire, son ancêtre, le kamaboko traduit littéralement « mode de conservation du poisson » est une pâte de poisson lavée, pétrie avec du sel et cuite à la vapeur utilisée depuis quatre siècles au Japon.
L’art de fabriquer les bâtonnets de poisson
Utiliser la chair de poisson blanc rincée, mixée et mélangée avec du blanc d’½uf, de l’amidon (fécule de pomme de terre, amidon de blé, tapioca…), de l’huile (généralement de colza) pour le moelleux, du sel, du sucre, des arômes. Il suffit ensuite de teinter une partie de la pâte avec de l’extrait de paprika et étaler la préparation en fines bandes rectangulaires, cuites à la vapeur, puis roulées sur elles-mêmes. Suivant les recettes, le surimi peut contenir des additifs alimentaires tels les polyphosphates pour la préservation de la texture ou le glutamate monosodique pour relever le goût.
Comment éviter le piège des additifs alimentaires ?
Une bonne lecture des étiquettes permet de choisir les bons surimis. Il faut donc apprendre à repérer les additifs alimentaires très allergènes et avoir une préférence pour les versions plus riches en protéines et faibles en lipides.
Quelques recettes de base idéales pour les surimis
Le surimi est idéal pour accompagner salade de riz avec une sauce à l’aneth et au yaourt, des pâtes avec de la sauce tomate et des miettes de thon, une omelette accompagné de grains de maïs, façon tortilla, etc.
Surimi : les enfants aussi
Avec une utilisation calculée, le surimi peu servir d’apport en protéines aux enfants. D’autant plus qu’il est mieux accepté que les poissons avec sa forme ludique, son moelleux et son goût.